Loyettes (Ain, France)

Zone d'identification

Type d'entité

Collectivité

Forme autorisée du nom

Loyettes (Ain, France)

forme(s) parallèle(s) du nom

Forme(s) du nom normalisée(s) selon d'autres conventions

Autre(s) forme(s) du nom

  • Loyetis (Xe siècle)
  • Loiètes (1222)
  • Loetes (1230)
  • Louettez (XIVe siècle)
  • Loyetes (1339)
  • Loyetas (1475)
  • Loyeltes (1536)
  • Loyettez (1655)
  • Loyelte (1789)

Numéro d'immatriculation des collectivités

Zone de description

Dates d’existence

1790/2099

Historique

La première trace d’habitation semble remonter à saint Barnard de Romans qui, après son installation à Ambronay, décide d’établir une tour défensive sur les bords du Rhône vers 803.

Sous l’Ancien Régime, Loyettes était une seigneurie puis une baronnie dépendant initialement, et avec son port, des abbés d’Ambronay avant d’être la possession des maisons d’Anthon et de Genève (vers 1200-vers 1350), de nouveau les abbés d’Ambronay (vers 1350-1371), la maison de Savoie (1371-1579) qui l’inféode successivement au cardinal Robert de Genève (1375-vers 1378), au comte Pierre de Genève (vers 1378-1381), à Gillet Richard, seigneur de Saint-Priest (1381-1393), à Odon de Villars, seigneur de Baux (1393-1414), à Georges de Varax, seigneur de Chazey (1443-1462), à Philippe de Savoie, comte de Bresse puis duc de Savoie (1462-1497) puis à son épouse Claudine de Brosse (1497-1513), à Charles de la Chambre (1529-1534), à Jean-Louis Coste, comte de Châtillon et de Pont-de-Veyle, puis à Jean-Jacques Trivulce, comte de Melzio (jusqu’en 1579). Par le traité de Montluel, la baronnie est vendue à Henriette de Savoie, duchesse de Mayenne qui la rattache au marquisat de Miribel (1579-1601) puis à la maison de Saulx-Tavannes (1601-1719) et aux Durand de la Buissonnière (1719-1789).

Un château-fort doté de sept tours était présent sur les bords du Rhône. Il ne résista pas au siège mené par Biron en 1595 lors de la conquête des terres savoisiennes et ses fortifications ont disparu lors des crues de 1734. Les ruines du château sont venues en 1844 à un épicier lyonnais, Julien Lesbros. Un prieuré appartenant aux religieux d’Ambronay existait également dans le bourg dès le XIIIe siècle.

Elle dépendait également du bailliage, de l’élection et de la subdélégation de Belley et du mandement de Saint-Sorlin. Religieusement, l’église paroissiale Saints-Jacques-et-Christophe relevait du diocèse de Lyon et de l’archiprêtré d’Ambronay.

Lieux

située dans le canton de Lagnieu et membre de la Communauté de communes de la Plaine de l’Ain, Loyettes se situe à 56 kilomètres de Bourg-en-Bresse et à 30 kilomètres de Lyon, à la frontière nord du département de l’Isère. La commune est bordée, pour trois de ses côtés, par la rivière d’Ain et le Rhône. Elle comprend 3 158 loyettains selon le recensement de population de 2014.

Un seul hameau existe dans la commune : celui des Gaboureaux.

Deux ponts sont présents sur la commune :
• le pont de Port-Galland, reliant les communes de Loyettes et de Saint-Maurice-de-Gourdans au-dessus de la rivière d’Ain. Il fut au cœur de la bataille de Meximieux le 1er septembre 1944, les Allemands ne parvenant pas à le prendre face à l’action résistante.
• le pont de Loyettes, reliant la commune à Saint-Romain-de-Jalionas, dans l’Isère, et franchissant le Rhône.

Statut légal

Collectivité territoriale

Fonctions et activités

La commune constitue le premier niveau d’administration territoriale et bénéficie de la clause de compétence générale, qui lui permet d’intervenir dans tous les domaines dès lors qu’il existe un intérêt public local. En tant que représentant de l’État dans la commune, le maire dispose d’un pouvoir de police et exerce des fonctions administratives sous l’autorité du préfet et judiciaires sous celle du procureur de la République.

  1. Attributions du maire agissant au nom de l’État
    • gestion de l’état civil : enregistrement des actes de naissances, mariages et décès, police funéraire ;
    • publication des lois et règlements ;
    • organisation matérielle des élections politiques et professionnelles ;
    • organisation du recensement de la population ;
    • protection de l’ordre public local : police municipale, circulation et stationnement, prévention.

  2. Compétences communales
    • entretien des voies communales ;
    • enseignement : implantation et entretien des écoles maternelles et primaires, restauration scolaire ;
    • culture : musées et bibliothèques municipales, archives, éducation et création artistiques ;
    • sports et loisirs : gestion des équipements sportifs, financement d’associations sportives, promotion touristique ;
    • sanitaire et social : gestion du centre communal d’action sociale et des infrastructures destinées à l’enfance ;
    • environnement : entretien des espaces naturels (espaces verts), distribution de l’eau et l’assainissement, collecte et traitement des déchets ;
    • urbanisme et aménagement du territoire : instruction et délivrance des autorisations d’urbanisme, élaboration des documents de planification urbaine et d’aménagement du territoire.

Textes de référence

Code général des collectivités territoriales.
Décret du 14 décembre 1789 relatif à la constitution des municipalités. Texte en ligne
Décret du 20 septembre 1792 qui détermine le mode de constater l’état civil des citoyens. Texte en ligne
Loi du 28 pluviôse an VIII concernant la division du territoire de la République et l’administration. Texte en ligne
Loi du 21 mars 1831 sur l’organisation municipale. Texte en ligne
Loi n° 6946 du 18 juillet 1837 sur l’administration municipale. Texte en ligne
Loi n° 2635 du 5 mai 1855 sur l’organisation municipale (texte en ligne) modifiée par la loi n° 15 327 du 24 juillet 1867 sur les conseillers municipaux (texte en ligne).
Loi du 5 avril 1884 relative à l’organisation municipale. Texte en ligne
Ordonnance n° 59-33 du 5 janvier 1959 relative à la décentralisation et à la simplification de l’administration communale. Texte en ligne
Loi n° 71-588 du 16 juillet 1971 sur les fusions et regroupements de communes. Texte en ligne
Loi n° 82-213 du 2 mars 1982 relative aux droits et libertés des communes, des départements et des régions. Texte en ligne
Loi n° 82-623 du 22 juillet 1982 modifiant et complétant la loi n° 82-213 du 2 mars 1982 et précisant les nouvelles conditions d’exercice du contrôle administratif sur les actes des autorités communales, départementales et régionales. Texte en ligne
Loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les départements, les régions et l’État. Texte en ligne
Loi n° 88-13 du 5 janvier 1988 d’amélioration de la décentralisation. Texte en ligne
Loi d’orientation n° 92-125 du 6 février 1992 relative à l’administration territoriale de la République. Texte en ligne
Loi n° 2010-1563 du 16 décembre 2010 de réforme des collectivités territoriales. Texte en ligne

Organisation interne/Généalogie

  1. Composition
    La commune est administrée par un conseil municipal dont les membres sont élus au suffrage universel direct pour six ans. Le maire préside le conseil municipal, dont il organise les travaux et exécute les délibérations. Il est secondé par un ou plusieurs adjoints également élus en son sein par le conseil municipal.

  2. Fonctionnement
    L’administration communale est organisée autour d’un secrétariat unique.

Contexte général

Liste des maires :
Benoit VERDELLET (cité en 1792)
Claude-Gaspard DELORME (1792- an III)
Claude-Gaspard DELORME (agent municipal, an IV)
Claude-Gaspard GODDARD (agent municipal, an IV - an VI)
Claude-Marie BOGUET (agent municipal, an VI - an VII)
Benoit VERDELLET (an VIII, démission)
Claude-Marie BOGUET (an VIII -1816)
René-Benoit SOBRIER (1816)
Louis BOGUET (1816-1819, démission)
René-Benoit SOBRIER (1819-1848)
Jean-Baptiste VERDELLET (1848), fils de Benoit Verdellet
Pierre JOLY (1848)
Jules LESBROS (1848-1852)
François-Marie CREVAT (1852-1855, démission)
Pierre-Jules PIGEON (1855-1858)
Pierre JOLY (1858-1860)
Jules CONVERT (1860-1866, démission)
Jean-Benoit PIGEON (1866-1871)
Jules LESBROS (1871-1874)
Jean-Benoit PIGEON (1874-1876, démission)
Jules LESBROS (1876-1881)
Jules CONVERT (1881-1888)
Maurice BROSSARD (1888-1900)
Jean DELPHIN (1900-1919)
Charles PIGEON (1919-1935)
Emile GUICHARD (1935-1939)
Paul VALAYER (1939-1941, révoqué)
René SOBRIER (1941-1944)
Camille RENARD (1944-1947)
Emile GUICHARD (1947-1958, décès)
Jean-Louis LAURENT (1959-1971)
Jean JULLIARD (1971-1976)
Jean-Marie RONCHET (1976-1995)
Christian BIRKEN (1995-1998, décès), petit-fils d’Emile Guichard
Georges HAAS (1998-2008)
Jean-Pierre GAGNE (depuis 2008)

Zone des relations

Zone des points d'accès

Mots-clés - Sujets

Mots-clés - Lieux

Occupations

Zone du contrôle

Identifiant de notice d'autorité

FR28011201200016_NA_000000556

Identifiant du service d'archives

Centre de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain). Service Archives

Règles et/ou conventions utilisées

Norme ISAAR (CPF), norme internationale sur les notices d’autorité utilisées pour les archives relatives aux collectivités, aux personnes ou aux familles, 2e édition, 2004.
AFNOR NF Z 44-060, décembre 1996, Catalogue d’auteurs et d’anonymes : forme et structure des vedettes des collectivités auteur.
AFNOR NF Z 44-081, septembre 1993, Catalogage des documents cartographiques : forme et structure des vedettes noms géographiques.
Norme ISO 8601:2004 Éléments de données et formats d’échange -- Échange d’information -- Représentation de la date et de l’heure.

Statut

Final

Niveau de détail

Complet

Dates de production, de révision et de suppression

2019-07-18 [ISO 8601] première rédaction

Langue(s)

  • français

Écriture(s)

  • latin

Sources

Notes de maintenance

Notice élaborée par Blandine Corna, Centre de gestion de la fonction publique territoriale (Péronnas, Ain).

  • Presse-papier

  • Exporter

  • EAC

Sujets associés

Lieux associés